Les plus et les… plus de l’épargne-pension

1. Une réserve financière

On sait à quel point la pension légale, dite du premier pilier, est réduite en Belgique et ne permet pas de conserver son train de vie à la retraite. Plusieurs facteurs pèsent sur votre pension, comme la durée de votre carrière mais aussi, à l’avenir, la valeur attribuée chaque année aux points que le gouvernement veut mettre en place. Il est donc judicieux d’économiser chaque année pour se constituer une pension complémentaire et l’épargne-pension est l’un des moyens les plus simples. Même si vous arrêtez de l’alimenter, l’épargne déjà constituée continue à grossir en produisant des intérêts.

2. Un placement plus rentable que l’épargne

Selon « Trends-Tendances », les quatre fonds d’épargne-pension les plus anciens enregistrent depuis leur création un rendement annuel moyen de 7 %. Et les 16 fonds actuellement sur le marché ont encore enregistré un rendement moyen de 5,5 % au premier semestre. On est loin du rendement minimum légal du taux d’épargne fixé à 0,11 % par an – même si les rendements du passé ne garantissent pas ceux du futur. Et si les fonds de pension vous font peur, bien qu’ils doivent obligatoirement être investis à la fois en actions et en obligations, vous pouvez opter pour l’assurance-pension (branche 21). Les fonds investis sont alors garantis par l’Etat à concurrence de 100.000 €. Et le rendement garanti tourne autour des 1 %.

3. Une épargne déductible

Pour encourager les Belges à investir dans une pension complémentaire, l’épargne-pension est déductible. Concrètement, les épargnants bénéficient d’une réduction d’impôt de 30 %, soit 282 € pour le plafond maximum autorisé de 940 € (en 2016). Pour un couple, cela fait tout de même 564 € d’économie.

4. Un capital pour vos héritiers

Qu’arrivera-t-il si, par malheur, vous n’atteignez pas l’âge de la pension ? En cas de décès prématuré, votre épargne-pension sera liquidée au profit de votre succession. Si votre décès intervient avant vos 60 ans, vos héritiers ne devront pas payer l’impôt majoré de 33 % qui vous incomberait si vous touchiez vous-même votre capital avant cet âge. Ils devront seulement acquitter la taxe anticipée de 8 % et d’éventuels droits de succession.

5. Plus on commence jeune, plus le bas de laine est conséquent

Certes, les jeunes ont d’autres priorités financières que celle de se constituer une pension complémentaire. Mais s’ils se contentent d’investir le maximum autorisé de 940 €, cela ne représente pas un montant excessif, surtout si l’on en déduit l’avantage fiscal. Et plus on commence tôt, plus la pelote sera grosse. Selon les calculs de « Trends-Tendances », un jeune de 25 ans qui épargne le maximum autorisé de 940 € par an dans une assurance épargne-pension assortie d’un rendement de 1 % touchera 40.500 € à 64 ans. Et s’il choisit un fonds assorti d’un rendement de 6 % (reflet des performances passées), le capital s’élèvera à 140.000 € (pour un investissement total de 26.320 €). Fin 2016, 161.000 jeunes de 18 à 30 ans avaient déjà souscrit une épargne-pension.

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